vendredi 30 décembre 2016

Intoxication au Mercure et son Élimination



Le mercure est une neurotoxine toxique qui est partout, 
de l’eau potable à la farine blanche, sans oublier les produits de beauté


Nous sommes malheureusement de plus en plus exposés aux métaux lourds; ils se retrouvent dans l’air, dans certaines eaux, certains poissons, dans les plombages dentaires, les vaccins, etc. en petites quantités certes, mais les métaux lourds ont tendances à s’accumuler dans l’organisme.

Parmi les plus dangereux de ces polluants figure le mercure considéré comme le métal lourd non radioactif le plus toxique. Le mercure est considéré comme toxique quelle que soit sa concentration dans l'organisme et peut causer une très grande variété de perturbations psychophysiologiques comme des problèmes nerveux ou musculaires, des changements d'humeur, des problèmes avec les organes ou les systèmes, et des problèmes physiques généraux comme fatigue, faiblesse et pâleur.

Le mercure est naturellement présent dans l’écorce terrestre. Il est libéré dans l’environnement par l’activité volcanique, l’érosion des roches et à la suite des activités humaines. Ces dernières sont la cause principale des rejets de mercure, qui proviennent notamment des centrales électriques au charbon, de l’utilisation domestique de ce minerai pour le chauffage et la cuisine, des processus industriels, des incinérateurs de déchets et de l’extraction minière du mercure, de l’or et d’autres métaux.

Le mercure existe sous trois différentes formes  élémentaire ou métallique, inorganique et organique  chacune d'elles avec ses caractéristiques toxicologiques propres et uniques, et ses principales sources d'exposition.

Le mercure élémentaire et l’inorganique. On peut être exposé dans le cadre d’une activité professionnelle.

Le mercure organique. Méthyle mercure par exemple, auquel on peut être exposé par l’alimentation, avec un niveau de toxicité et des effets variables sur les systèmes nerveux, digestif et immunitaire, et sur les poumons, les reins, la peau et les yeux.


Sources de contamination par le mercure


* Certains aliments à haut risque comme les crustacés, les poissons d’eau douce ainsi que des charognards des fonds de l’océan comme la raie et le flet. Même les poissons des mers profondes comme le thon, l’espadon, le loup et le requin peuvent avoir des niveaux importants de contamination au mercure.

* Les volailles élevées industriellement (et leurs œufs) qui sont nourris avec une alimentation à base de poisson, et certains produits, particulièrement les fruits, qui peuvent avoir été aspergés de pesticides contenant du mercure.

* Certains médicaments incluant des médicaments allopathiques conventionnels (comme le mercure-chrome) et des vaccins contenant du thimérosal comme conservateur (sodium- éthyl-mercurithiosalicylate).

* L’amalgame dentaire au mercure est considéré comme la principale source de toxicité systémique au mercure chez l’homme, confirmée par l’OMS et les services de santé publique américains.


Exposition au mercure


Tous les êtres humains sont plus ou moins exposés au mercure. La plupart des gens sont exposés à de faibles quantités, souvent par le biais d’une exposition chronique (contact intermittent ou continu à long terme). Cependant, certaines personnes sont exposées à des niveaux élevés, y compris lors d’expositions aigües (sur une courte durée, souvent moins d’une journée), par exemple à la suite d’un accident industriel.

Une fois dans l’environnement, le mercure peut être transformé par des bactéries en méthyle mercure, qui va s’accumuler biologiquement  et atteindre une concentration plus forte que dans l’environnement  dans les poissons et les crustacés. Le méthyle mercure subit également une bio-amplification. Par exemple, les grands poissons prédateurs ont une plus grande probabilité d’avoir une forte teneur en méthyle mercure, ayant mangé de nombreux poissons plus petits, qui ont accumulé du mercure par l’ingestion de plancton.


Exposition au mercure chez l’enfant


L’exposition au mercure, même à de petites quantités, peut causer de graves problèmes de santé et constitue une menace pour le développement de l’enfant in utero et à un âge précoce.

Les fœtus sont particulièrement sensibles aux incidences du mercure sur le développement. L’exposition au méthyle mercure in utero peut résulter de la consommation par la mère de poissons ou de crustacés. Elle est susceptible d’avoir des effets préjudiciables sur le cerveau et le système nerveux en développement de l’enfant.

Elle entraîne des symptômes nerveux  perturbations du développement du système nerveux in utero et pendant l'enfance, retard de développement du fœtus même en l'absence de signes toxiques chez la mère. Le principal effet sanitaire du méthyle mercure est l’apparition de troubles du développement neurologique. Ainsi, la cognition, la mémoire, l’attention, le langage, la motricité fine et la vision dans l’espace peuvent être affectés chez des enfants ayant été exposés au méthyle mercure avant la naissance.


Effets sur la santé de l’exposition au mercure

Le mercure élémentaire et le méthyle mercure sont toxiques pour les systèmes nerveux central et périphérique. L’inhalation de vapeurs de mercure peut avoir des effets nocifs sur les systèmes nerveux, digestif et immunitaire, et sur les poumons et les reins, et peut être fatale. Les sels de mercure inorganique sont corrosifs pour la peau, les yeux et le tractus gastro-intestinal, et peuvent être toxiques pour les reins en cas d’ingestion.

Diméthylmercure structure chimique : les atomes sont représentés comme des sphères avec des codes de couleurs conventionnelles : hydrogène (blanc), carbone (gris), mercure (bleu-gris).

Des troubles neurologiques et comportementaux peuvent être observés après exposition aux différents composés de mercure par inhalation, ingestion ou contact dermique. Les symptômes sont notamment les suivants: tremblements, insomnie, pertes de mémoire, effets neuromusculaires, maux de tête et dysfonctionnements moteurs et cognitifs. Des signes sub-cliniques modérés peuvent être observés chez des personnes ayant été exposées au travail à une concentration de mercure élémentaire dans l’air de 20 μg/m3 ou plus pendant plusieurs années. On a signalé des répercussions sur les reins, allant de l’augmentation du taux de protéines dans l’urine jusqu’à l’insuffisance rénale.


Premiers et principaux symptômes pouvant apparaître dans le cas de l’intoxication au mercure


Troubles cérébraux


Le mercure a tendance à se concentrer dans les tissus gras, et donc dans le cerveau. L’intoxication par le mercure peut nuire à la fonctionnalité de l’esprit ou sur son développement dans le cas des nourrissons ou les enfants. Les symptômes pouvant apparaître chez l’adulte sont des maux de tête, difficulté de la mémoire et du langage, le manque d’attention.

Douleurs articulaires et musculaires


Le mercure a tendance à se concentrer dans les tissus lentement au fil du temps. Il peut alors créer des douleurs articulaires et musculaires, l’inflammation et diverses sensations de raideur dans les membres. On peut également ressentir de la fatigue et une faiblesse musculaire ou même être sujet aux crampes. Il n’est évidemment pas facile d’attribuer ces symptômes à une présence excessive de mercure dans l’organisme, car elle peut être confondue avec la fibromyalgie, l’arthrite, le syndrome de fatigue chronique ou autre.

Troubles digestifs


Dans le cas de problèmes digestifs, il n’est pas facile non plus d’identifier comme origine, l’intoxication au mercure. Il est probable de relier la cause à effet, si par exemple, il y a de vieux plombages dentaires à base de mercure. Dans ce cas, des problèmes peuvent survenir en raison de petits fragments de mercure libérés lors de la mastication et se retrouvant dans le bol alimentaire et par conséquent, dans le tube digestif, où ils peuvent créer des problèmes à la fois tant à l’estomac qu’à la flore bactérienne intestinale.


La toxicité du mercure sur l'organisme


L'intoxication chronique par le mercure, provenant notamment d'aliments contaminés, et de son accumulation dans l'organisme, perturbe le fonctionnement des cellules et des enzymes de nombreux systèmes.

* Maux de tête, vertiges, anxiété, dépression, fatigue, troubles du sommeil, engourdissement et gonflement des extrémités.

* Tremblements, troubles de la vision et de l'audition et cutanés  rougeurs sur la paume des mains et la plante des pieds , urticaire.

* L'appareil digestif : hyper-salivation ou sécheresse buccale, diarrhée, constipation, brûlures du tube digestif, douleurs d'estomac, nausées, perte d'appétit, prise de poids ou amaigrissement.

* Les reins : présence de protéines et de globules rouges dans les urines.

Le mercure agit aussi sur les systèmes cardiovasculaire et respiratoire et induit des troubles du rythme cardiaque (tachycardie, arythmie...), des douleurs cardiaques, de l'hyper ou de l'hypotension, des difficultés respiratoires. Il dérègle le système immunitaire, ce qui peut conduire à des infections répétées et des allergies. Le mercure est à l'origine de troubles hormonaux, agissant notamment sur la thyroïde et la reproduction et pouvant conduire à l'infertilité.


Le poisson : la principale source d'exposition alimentaire de l'homme au méthyl mercure


Selon le Programme des Nations Unies, au cours des 100 dernières années, à cause des émissions liées à l'activité humaine, la quantité de mercure présente dans les 100 premiers mètres des océans de la planète a doublé.

Dans les eaux plus profondes, la concentration de mercure a augmenté de 25%. Aujourd'hui, les océans constituent l'un des principaux réservoirs pour le mercure qui est assimilé par les poissons et s'accumule dans la chaîne trophique alimentaire jusqu'aux prédateurs.

Présent à de faibles concentrations dans l'eau ou les sédiments sous sa forme méthylée, il peut se concentrer très fortement dans les organismes aquatiques, sa teneur tendant à s'élever au fil de la chaîne alimentaire, à chaque fois qu'une espèce en mange une.

Les poissons et les autres espèces aquatiques consommées par l'Homme ont des concentrations en mercure qui dépassent souvent les niveaux de sécurité alimentaire définis par l'Organisation mondiale de la Santé.

Les poissons qui ne devraient pas être mangés




* Ne pas consommer : Marlin, maquereau roi, espadon, thon rouge du pacifique (présent dans certains sushis).
* Ne consommer qu'une fois par mois : Thon albacore, thon jaune, thon obèse, thon listao, hoplostèthe orange, tassergal, mérou, merlu, grenadier, vivaneau.
* Ne consommer qu'une fois par semaine : Bar, anchois, chinchard, sardine, flet.
* Ne consommer que 2 fois par semaine : Hareng, maquereau tacheté, mulet, morue.
* Consommer à volonté : Aiglefin, saumon.

Source. Biodiversity Research Institute : des recommandations de consommation par rapport à leur concentration en mercure.


Détoxification


Tous, même sans le savoir, nous sommes plus ou moins exposés, et, si nécessaire, nous pouvons utiliser quelques remèdes pour enrayer le problème.

N-acétyl-L-Cystéine (NAC). La NAC est un acide aminé qui contient du soufre qui peut également chélater le mercure jusqu’à un certain degré.

Le MSM (méthylsulfonylméthane) est un composant naturel du soufre alimentaire qui peut fournir du soufre organique bio disponible pour la synthèse d’acides aminés contenant du soufre.

Les minéraux comme le calcium, le magnésium, le fer, le zinc, le sélénium et le manganèse peuvent protéger contre l’empoisonnement au mercure organique et inorganique.

Chlorella
La vitamine E travaille avec le sélénium pour aider à neutraliser le mercure. Le zinc est important pour la production de métallothionine, présente dans la L-cystéine, qui détoxifie le mercure. Le molybdène diminue l’accumulation de mercure dans les reins en augmentant l’excrétion urinaire.

La Chlorella et la Spiruline, des algues contenant de la chlorophylle micro-activée peuvent également aider à détoxifier le mercure organique et inorganique. La chlorella est une micro-algue d’eau douce qui contient une grande quantité de fer bio-assimilable et chélate les métaux lourds.

La coriandre est excellente pour l'élimination du mercure dans les organes du corps. Cette plante peut traverser la barrière hémato-encéphalique et éliminer les métaux lourds du cerveau. C’est un agent de nettoyage naturel puissant. Les composés chimiques dans la coriandre se lient aux métaux toxiques pour les empêcher de coller aux tissus.

Des éléments biochimiques de la coriandre modifient la charge électrique sur les dépôts intracellulaires de métaux lourds à l'état neutre, ce qui relâche les liens qui les retiennent dans les tissus corporels, ce qui permet qu'ils soient évacués de l'organisme y compris du cerveau.

La coriandre mobilise plus de métaux qu’elle ne puisse en éliminer, c’est pourquoi il faut toujours la prendre avec un autre agent chélatant, comme la chlorella.

L'ail peut être aussi efficace qu'un médicament chélateur standard. Les composés soufrés présents dans l’ail créent une réaction d’oxydation avec les métaux lourds tels que le mercure, le plomb et le cadmium et les rend solubles dans l’eau, ce qui facilite leur élimination. Cet aliment est excellent pour nettoyer les vaisseaux sanguins, il mobilise les métaux lourds et les emmène dans l’intestin.

D’autre part, l’ail protège les cellules sanguines de l’oxydation provoquée par les métaux lourds. Le sélénium présent dans l’ail est également d’une grande efficacité pour combattre les effets de la toxicité du mercure.

Des probiotiques comme Lactobacilli et bifidobactériae, sont utiles pour restaurer une flore intestinale normale et non nuisible, lésée par les composants au mercure et qui sert à réduire les symptômes gastro-intestinaux incluant flatulence, constipation, diarrhée et halitose.

Le charbon activé est souvent prescrit immédiatement avant et après la procédure d’élimination de l’amalgame pour aider à absorber le mercure libéré et à prévenir sa re-circulation entérohépatique.


Intoxication au mercure en Amazonie


De nouvelles statistiques révèlent des taux alarmants d’intoxication au mercure chez les Yanomami et Yekuana d’Amazonie.

Des orpailleurs clandestins travaillant sur les terres yanomami continuent de contaminer les rivières avec le mercure, utilisé pour extraire l’or. Le métal contamine l’ensemble de la chaîne alimentaire par le biais de l’eau de la rivière. Les Yanomami consomment l’eau et les poissons contaminés. Ces derniers constituent leur principale source d’alimentation.

Un test sur des échantillons de cheveux de membres de 19 communautés de la région a été réalisé. Ce test a démontré que plus de 90% des Indiens sont gravement touchés.

Les Yanomami isolés, l’un des peuples les plus vulnérables de la planète, sont particulièrement menacés car de nombreux orpailleurs clandestins travaillent à proximité de leur territoire.

D’autres peuples autochtones amazoniens sont également menacés par l’intoxication au mercure. Survival a dénoncé qu’au Pérou, 80% des membres de la tribu ont été empoisonnés. Cette situation suscite de sérieuses inquiétudes quant à l’avenir de la tribu.

Cette pollution affecte non seulement les plantes et les animaux mais elle affectera aussi les générations futures.



En seulement quelques générations, les activités humaines ont réussi à polluer l'ensemble des écosystèmes de notre planète au point que les progrès que nous avions réalisé en terme de sécurité sanitaire pour l'alimentation sont largement compromis.


vendredi 23 décembre 2016

L'Isolement Social chez l'Enfant Cause des Déficiences Cognitives et de Comportement


Les enfants qui souffrent de graves négligences et d'isolement social 
éprouvent des problèmes cognitifs et sociaux à l'âge adulte


L'isolement social au cours des premières années peut faire des ravages sur le cerveau en perturbant une protéine cruciale pour le développement des cellules de soutien du système nerveux.

Souffrir d’isolement au cours des premières années signifie atteindre l’âge adulte avec une altération des fonctions cognitives et de comportement, ainsi que des changements dans la substance blanche du cerveau.

Une étude de l'Hôpital pour enfants de Boston, publiée dans la revue Science en septembre 2012, montre pour la première fois comment ces déficiences fonctionnelles surviennent.

L’étude montre que les cellules gliales, y compris les oligodendrocytes, ne font pas que soutenir les neurones, mais participent activement à la mise en place des circuits du cerveau, car elles reçoivent une contribution de l'environnement.

Les chercheurs ont modélisé la privation sociale chez les souris en les mettant en isolement pendant deux semaines, sans jamais voir un autre rongeur. Ils ont pris des bébés souris à l'âge de 21 jours, juste après le sevrage. Un groupe de jeunes souris a été mis dans des conditions de laboratoire typiques, vivant dans une cage avec trois autres souris. Un autre groupe a reçu un environnement enrichi, avec beaucoup de jouets et un réseau en constante évolution.

Une période critique


Lorsque l'isolement s'est produit au cours d'une “période critique“, à partir de trois semaines après la naissance, les oligodendrocytes ne sont pas arrivés à maturité dans le cortex préfrontal, une région du cerveau importante pour la fonction cognitive et le comportement social. C’est la période cruciale de la maturation des oligodendrocytes dans le cortex préfrontal, la région du cerveau associée à la planification, la pensée de niveau supérieur et l'interaction sociale.

En conséquence, les fibres nerveuses avaient des revêtements plus minces de la myéline produite par les oligodendrocytes, et les souris montraient des déficiences dans l'interaction sociale et la mémoire de travail.

Les cellules gliales sont également influencées par l'expérience, et que c'est une étape essentielle dans l'établissement de circuits neuronaux normaux et matures. Les résultats fournissent un contexte cellulaire et moléculaire pour comprendre les conséquences de l'isolement social.

La myéline est essentielle pour stimuler la vitesse et l'efficacité de la communication entre les différentes régions du cerveau, de sorte que la diminution de la myélinisation peut expliquer les déficits sociaux et cognitifs chez la souris.


Les effets de l'isolement social


L’étude a également montré que les effets de l'isolement social dépendent du calendrier. Si les souris ont été isolées pendant une période spécifique de leur développement, elles n'ont pas réussi à se remettre en état de fonctionnement même lorsque elles ont été remises dans un environnement social. Inversement, si les souris ont été mises en isolement après cette période dite critique, elles sont demeurées normales.

Les chercheurs ont identifié une voie de signalisation moléculaire à travers laquelle l'isolement social conduit à une myélinisation anormale. Les cerveaux des souris socialement isolées avaient moins de néureguline-1, une protéine essentielle au développement du système nerveux. En outre, lorsque l'équipe a éliminé un récepteur NRG1 connu sous le nom d'ErbB3 à partir d'oligodendrocytes, l'effet était le même que dans l'isolement  la myélinisation et le comportement étaient anormaux , même lorsque les souris étaient dans un environnement social stimulant.

Ces observations indiquent que les mécanismes trouvés sont nécessaires pour que le cerveau profite de l'expérience sociale précoce.

Le laboratoire Corfas étudie actuellement des médicaments qui pourraient stimuler la croissance de la myéline en ciblant NRG1, ErbB3 ou des voies connexes.

Un certain nombre de troubles neuro-psychiatriques tels que la schizophrénie et les troubles de l'humeur ont été liés à des changements pathologiques dans la matière blanche et la myélinisation et à des perturbations dans la voie de signalisation NRG1-ErbB. Ainsi, les résultats de cette étude peuvent offrir une nouvelle approche à ces troubles.

De plus en plus de recherches montrent que les enfants qui souffrent de négligence sévère et d'isolement social ont des déficiences cognitives et sociales en tant qu'adultes.